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Depuis le discours sur l‘origine et les fondements de l’inégalité parmi les hommes de Jean-Jacques Rousseau jusqu’aux idées philosophiques de John Rawls, il subsiste un courant de pensée affirmant que les inégalités de santé sont naturelles.

Certes, il existe des différences individuelles entre les hommes et les femmes du Québec mais il faut comprendre que les états différenciés de santé sont l’aboutissement d’un processus cumulatif. Ce dernier a lieu tout au long de la vie et résulte de la conjonction subtile de plusieurs déterminants dont il sera question dans les prochaines lignes. Nous n’avons pas trouvé de données québécoises permettant d’avancer dans l’appréhension de cette absence relative de différences liées à la génétique.