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Si on imagine que le rectangle ci-contre correspond aux résultats d’une cohorte fermée, avec les rayures de gauche-haut à bas-droite correspondant au groupe des non-exposés, les rayures de droite-haut à bas-gauche au groupe des exposés, les rayures roses aux cas et les rayures vertes au non-cas après une période de suivi de t0 à t1, on peut visualiser le risque attribuable parmi les exposés. Le risque de maladie chez les exposés est de 50% et chez les non-exposés de 10%. Par conséquent, on devrait s’attendre que 10% des cas surviennent chez les gens non-exposés (il s’agit en quelque sorte d’un risque résiduel auquel on pourrait s’attendre parmi tous les individus). Ceci permet de constater que si 10% de tous les cas parmi les exposés sont dus à autre chose qu’à l’exposition elle-même, donc on peut soustraire ce risque de 10% du 50% qui survient chez les exposés. Si on compare cette différence au risque PARMI les exposés, alors des 50% qui développent la maladie (chez les exposés), 80% ne seraient pas survenus sans l’exposition. Par conséquent, 80% des cas parmi les exposés sont attribuables à l’exposition.