Définition: nombre de cas prévalents d’une condition divisé par le nombre d’animaux dans la population étudiée au cours d’une période donnée ou à un moment donné. Il s’agit d’une photographie de l’importance d’une condition dans une population.

Il s’agit d’une proportion puisque le numérateur
est inclus dans le dénominateur.

La durée de la période d’étude doit toujours
être spécifiée.

Exemple: la prévalence de diarrhée néonatale chez des porcelets un lundi est différente de la prévalence de diarrhée néonatale au cours d’une semaine. En fait, la prévalence sur une période correspond au nombre de cas prévalents PLUS le nombre de cas incidents au cours de cette période.

Lorsque l’on étudie une prévalence au cours
d’une période donnée, on parlera de
“period prevalence”.

Pr = # cas avec la condition étudiée ¸
# d’animaux dans la population étudiée (N)
au cours d’un laps de temps bien défini.

N est souvent utilisé pour référer au nombre
d’animaux de la population à l’étude.

Prévalence apparente: le vétérinaire ne peut pas déterminer avec certitude quand une maladie débute et ne peut pas identifier tous les animaux atteints d’une maladie. Il arrive donc que des animaux soient faussement diagnostiqués comme positifs ou négatifs à une condition alors que la vérité est toute autre. Par conséquent, lorsqu’une mesure de fréquence telle la prévalence est utilisée, seuls les animaux que l’on peut identifier sont comptés comme positifs. Les animaux positifs non identifiés par le test diagnostique contribueront au nombre d’animaux N dans la population. Ils augmenteront donc le dénominateur, et, par conséquent, la prévalence apparaîtra inférieure à ce qu’elle est réellement. Tout ceci sera revu dans le cours sur les tests diagnostiques qui, comme on le sait, peuvent parfois donner de faux résultats. Il devient néanmoins indispensable de définir précisément la condition étudiée afin que le moins d’erreurs possibles ne surviennent.

Prévalence réelle: Il est possible, lorsque l’on connaît la qualité de notre mesure diagnostique, d’ajuster mathématiquement la prévalence observée pour obtenir un estimé de la réelle prévalence.